Publication d'une base de statue animalière du IVe siècle portant une dédicace métrique à la triade apollinienne par un Kydoniate qui fut prêtre des Theoi Pantes. Caractère remarquable de la gravure stoichèdon. Identification de l'école de sculpture attique (Crésilas de Kydonia) à laquelle était dû le bronze disparu. Essai de restitution. Étude d'un second texte — inscription honorifique pour un noble kydoniate — gravé à la fin du Ier siècle avant J.-C. sous la base qui fut remployée dans un monument (...) romain inconnu. (shrink)

Dans la loi constitutionnelle de Dréros, le mot θιοσολοιον ne constitue pas le début du texte, mais, comme il avait été affirmé dans la lre publication, un rajout inséré plus tard. Dans une autre inscription de Dréros, le mot τυπρμηριηια n'est pas de l'étéocrétois, mais doit se lire τ ύπ ρμηρίδια et désigne la partie de la victime qui se trouve «au-dessus de la cuisse», c'est-à-dire la «selle d'agneau».

Réponse aux suggestions de P. Warren sur de possibles « bétyles » à Chryssolakkos et dans la « cour centrale » du Palais en fournissant toutes les observations disponibles. On montre par ailleurs que la cruche du « dépôt de fondation » trouvé par O. Pelon sous la « Résidence » du Palais n'est pas une nouveauté à Mallia : une découverte quasi-identique auprès de la Crypte Hypostyle ôte tout caractère d'indice spécifiquement « palatial » à l'objet.

H. et M. van Effenterre présentent un décret inédit des environs de 500 av. J.-C. interdisant l'accueil des étrangers dans la cité de Lyttos qui avait été découvert par N. Platon. Ils en étudient l'alphabet, le dialecte et la syntaxe, et le rapport avec la xénèlasia et la dikè exoulès. Ils y reconnaîtraient la méfiance de la cité contre des rapatriés parmi lesquels l'aristocratie des cosmes chercherait une clientèle, en particulier une main-d'œuvre nécessaire au développement de l'élevage. En effet, un (...) second décret, au verso du document, définit le lieu de rassemblement fixé pour les troupeaux communautaires. Mention est faite des Itaniens et du lieu-dit Dèt(alla) où l'on devrait peut-être retrouver le plateau du Lassithi. Nombreux hapax. (shrink)

H. van Effenterre apporte un témoignage oculaire sur l'état de la fouille de 1936 au Palais de Mallia, aussitôt après l'enlèvement des épées d'apparat par Chapouthier. Ce témoignage relativise les conclusions chronologiques effectuées aux environs quarante-cinq ans plus tard.